Le chef de cabinet Jean-Philippe PIERRE a en effet refusé de consulter les membres de la communauté monarchiste iranienne de France, intéressés et concernés au premier chef par une telle commémoration, et a préféré confier à une personne seule, extérieure au ministère, et sans aucun contrôle, l’organisation de cet événement.
A deux semaines dudit hommage et alerté de cette gestion désastreuse par des personnalités légitimement indignées de n’avoir été ni contactées ni conviées, le Mémorial des Rois, seule association royaliste de France fondée par un Persan et association royaliste la plus active d’Europe et la seule commémorant régulièrement les hauts dignitaires de l’Ancien Régime monarchique d’Iran, est directement intervenu auprès du Ministère de la Culture et s’est heurté à un accueil extrêmement méprisant, pour se voir, sur ordre expresse du chef de cabinet, répondre une fin de non recevoir de la façon la plus choquante et insultante possible (e.g. téléphone systématiquement raccroché au nez), cette BAVURE ministérielle témoignant d’un autisme et d’une arrogance sans borne. En conséquence, le Mémorial des Rois exige la démission de Monsieur Jean-Philippe PIERRE, 47 ans, chef de cabinet du Ministre de la Culture depuis moins de 4 mois et qui a couvert de son autorité, avec une impudence sans limite, le comportement odieux et infâme de son secrétariat (notamment Alain BARDOULEAU, 58 ans) agissant d’ailleurs sur ses instructions expresses.
Ce qui aurait dû être un grand événement culturel devant commémorer l’âge d’or des relations franco-iraniennes à leur summum sous le règne du très francophile Shah d’Iran, se sera, hélas, transformé en une réunion privée organisée dans des conditions qui offensent gravement les Français et les Iraniens qui ont permis d’édifier pendant un demi-siècle cette entente entre la France et l’Iran royal, révolue depuis la Révolution islamique de 1979.
De ce fait, seule la DEMISSION du chef de cabinet Jean-Philippe PIERRE, à l’origine du dysfonctionnement grave du ministère de la Culture, pourrait laver l’OUTRAGE constitué et nous entendons que le ministre de la Culture désavoue publiquement l’attitude outrageante de son chef de cabinet.
Paris, le lundi 5 juillet 2010